• Chapitre 17 Et le loup grandit...

    Chapitre 17 Et le loup grandit...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Prête à recevoir ses invités, Liotta regardait encore un lit vide.

    — Monsieur Gabriel Belle est arrivé ! S'exclama Jaméson.

    — Je descends dans une minute, soupira Liotta.

    — Valàne vous manque ?

    — Énormément. La maison est triste sans elle.

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    — Vous avez eu raison de la confier à Vladislaus. Elle mangera à sa faim.

    — Mais je n'ai pas confiance en lui. Il est trop distant, c'est un vampire solitaire. Ҫa fait exactement quatorze jours que la fille est partie, répondit-elle, pensive. Vladislaus n'a pas donné de nouvelles et Daisy est en colère contre moi. Elle m'accuse de l'avoir abandonnée. Elle pense que notre amitié est basée sur le mensonge.

    — Ça lui passera. Il faut vous concentrer sur Ruben. Vous devriez vous renseigner auprès d'un médecin, peut-être qu'une opération serait envisageable pour qu'il retrouve l'ouïe. Ainsi, il pourra entendre toutes les belles histoires que vous aurez à lui raconter le soir avant de s'endormir.

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    — Je vous souhaite un Joyeux Noël Liotta.

    — Merci. Pareillement Jaméson.

    — La séparation serait peut-être moins douloureuse si je montais les vêtements et les jouets de la petite au grenier.

    — Non ne touchez à rien ! J'espère que la fille reviendra un jour.

    Jaméson songea « Comment lui dire que Ruben est un loup-garou. Mon travail à Windenburg est bientôt terminé, il va de soi que je n'ai pas envie de partir ».

    Nul ne remarqua la robe rouge qui dormait dans un coin, derrière les gros ours en peluche.

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    L'ombre des arbres dansait sur la neige épaisse, sous un ciel bleu immaculé.

    — C'est ici qu'habite Liotta Conley, précisa Laora. J'ai vu la petite Valàne à l'étage, dans cette maison. Je me souviens qu'elle était fiévreuse, elle n'avait pas bonne mine.

    — Fort bien, vous avez tenu votre promesse, répondit Adélaïde.

    — Ici c'est la porte de derrière, il y en a une autre qui donne sur l'avenue principale. Les habitants de cette ville ferment rarement leurs portes à clé, ce sont des imbéciles. Comment comptez-vous vous y prendre, entrer et emmener l'enfant ? Liotta Conley reçoit du monde aujourd'hui. C'est l'anniversaire de son fils adoptif et j'y suis invitée.

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    — Alors le jour est mal choisi, conclut Adélaïde. 

    — Vous allez lui faire du mal à cette enfant ? Questionna Laora.

    — Des regrets Laora Belle ? À vrai dire, je cherche une rose noire. Je suis convaincue que si je trouve la gosse, je trouve la rose des vieux siècles.

    — En quoi est-elle si importante ?

    — Elle donne le pouvoir de monter sur le Trône de Limaille, répondit Adélaïde.

    — Vous aviez dit me conduire auprès de Vladislaus !

    — Bien entendu. La ville regorge de tunnels souterrains pour y arriver. 

    — Des tunnels ?

    — Oui, ce sont des galeries souterraines creusées par les loups-garous. Elles mènent partout. Je vous contacterai Laora Belle.

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    — Vous avez bien dit loups-garous ?

    — Oui !

    « L'homme de la carte disait vraie » songea Laora. Une odeur nauséabonde la surprit encore une fois.

    — C'était quand la dernière fois que vous avez pris un bain ?

    — Oh... je n'en ai pas le souvenir, répondit Adélaïde.

    — Vous devriez en prendre un, encouragea Laora. Et changez de vêtements aussi. Sinon vous allez très vite vous faire remarquer.

    — À bientôt Laora Belle ! 

    Laora regarda Adélaïde descendre la rue à une vitesse surhumaine. Elle en resta bouche-bée.

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    — Je suis contente de vous voir Gab !

    — Tout le plaisir est pour moi Liotta. 

    — Comment allez-vous ?

    — Plutôt bien, à part ce mal de dos qui est revenu. Qu'est-ce que vous voulez... je suis un vieil homme, dit-il sur le ton de la plaisanterie. Vous avez des pilules ?

    — Non, je l'ai dit à Laora l'autre jour quand elle est venue les chercher. Je n'ai pas le matériel nécessaire ici, mais je vous en apporterai dès que possible.

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    — Elle ne m'a rien dit, soupira Gabriel. Vous êtes amies avec Laora ?

    — Pas vraiment Gab, mais je me suis dit que l'inviter pour l'anniversaire de Ruben serait une bonne occasion d'apprendre à la connaître.

    — Vous étiez très proche de ma fille Désirée me semble-t-il...

    — Oui. Ne parlez pas d'elle au passé ! Allons, venez... Je vais vous présenter mon ami Jaméson et mon fils, Ruben !

     Il peigna de ses doigts sa barbe grisâtre. 

    — J'ai l'impression d'oublier le visage de Désirée un peu plus chaque jour.

    — Vous avez des soucis de mémoire Gabriel ?

    — Je dois admettre que oui.

    — Désirée reste dans votre cœur Gab. 

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    À l'hôtel de police, une collègue en uniforme, Charlotte, était assise à son bureau. Elle entassa une pièce d'or dans le double-fond d'une caisse en bois avant de se rasseoir au fond de son fauteuil.

    — Contente de te revoir David, sourit Charlotte. Tu vas mieux ?

    — Oui. Je suis resté cloué au lit une semaine, une vilaine grippe. Tu as eu mon message ?

    — Absolument, et j'ai fait des recherches concernant la pièce d'or que tu as trouvé. Il s'agit d'un dragodor. C'est une pièce ancienne qui viendrait d'ailleurs. Un collectionneur que j'ai rencontré m'a certifié que cette pièce viendrait du pays des dragons.

    — Intéressant, répondit l'agent Dekarpel tout en prenant des notes.

    — Tu crois à ces salades ? Questionna Charlotte, perplexe.

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    — J'ai entendu parler d'une princesse lors de la vente aux enchères donné par monsieur Gabriel Belle. J'ai cru voir un jouet bougé. Il s'avère que c'était un dragon, le même représenté sur la pièce d'or. Et étrangement, la directrice d'une école dont les cheveux sont roses - c'est assez curieux - m'a signalé la disparition d'une enfant. Est-ce que tout est lié à Désirée Belle ? C'est la question que je me pose.

    — Des cheveux roses ne font pas d'une directrice quelqu'un d'incompétent. Alors tu crois aux princesses et aux princes charmants maintenant ?

    — Non, aux princesses et aux vampires ! J'ai fait des recherches sur le net. Mes indices me ramènent à eux, à chaque fois. Je te rappelle qu' Axelle Miller a été vidée de son sang. Elle avait des marques révélatrices, comme deux canines plantées dans le cou. Quoi ou qui est capable d'un tel acte ?

    — Ne soit pas ridicule David, tout ça relève du mythe. Cette pauvre Axelle Miller a sans doute servi de repas à un animal sauvage.

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    David Dekarpel se rapprocha de la grande baie vitrée. Il regarda la neige tombée un instant, puis il reprit :

    — Alors comment tu expliques qu'elle n'a pas été déchiquetée ? Comment expliquer les chauves-souris mortes à bord du Newcrestic ? Je suis sûre que Désirée Belle se trouve quelque part, la robe sur le tableau en est la preuve.

    — Elle est probablement morte à l'heure qu'il est. Les fouilles n'ont rien donné d'ailleurs, on n'a pas retrouvé son corps. À ce propos, le Chef a suggéré qu'il était temps de clore l'affaire.

    — Je ne suis pas de cet avis Charlotte ! Merci pour les recherches que tu as faites pour moi.

    — De rien. Et retrouve ton monocle, tu y verras plus clair. Oublie cette histoire de vampires !

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                        L'agent chercha son verre correcteur dans les tiroirs de son bureau, en vain... Il trouva une vieille paire de lunettes pour satisfaire ses yeux capricieux. Il mit son dossier à jour. Il contenait des notes et une photo de Désirée donné par Gabriel au début de son enquête. Les autres photographies avaient été prises à l'insu de chacun. 

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     En fin de matinée, David dépoussiéra la clé USB avec les doigts. Elle était en mauvais état. Il l'inséra dans un ordinateur. Illisible, fut-elle. L'agent Dekarpel la jeta à la poubelle, puis il rangea ses lunettes au fond d''un tiroir avant de quitter l'hôtel de police.

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    Au manoir, Valàne essayait de marcher. Dans le hall d'entrée, elle avançait deux pas, tombait sur les fesses et se relevait avec le sourire. Daisy posa une main sur le front de la petite fille et constata que la fièvre était tombée. Une fièvre qui avait duré.

    — On dirait que tu te sens mieux Valàne. Je ne comprends pas, personne ne t'a emmené voir un médecin. Et je ne sais pas pourquoi on m'interdit d'aller dans tes appartements, de te baigner ou de te donner à manger. Alors comment je peux faire pour qu'on se rapproche jeune princesse, même si tes yeux m'intimident beaucoup. Je n'avais pas remarqué que tes sourcils n'avaient pas encore poussé. En tout cas, tu es précoce pour ton âge. Pardon, Vlad ne veut pas que je te tutoie.

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    Désirée sursauta. Vladislaus apparut dans un nuage de fumée noire. Elle fit mine de ne rien voir.

    — Jeune fille, je vous surprends à tutoyer la princesse ! S'exclama Vlad, raide comme un piquet de bois.

    — Comment avez-vous fait pour saisir ce que je lui ai dit ? Je ne ne vous ai pas entendu descendre l'escalier. Je ne vous ai pas vu dans cet escalier.

    — Je répondrai à votre question un peu plus tard. Je suis ravi de constater votre intérêt pour la princesse Valàne, chère Désirée. Sachez que sa peau est si fine qu'elle doit rester à l'abri du soleil. C'est la raison pour laquelle j'ai aménagé ses appartements au sous-sol, ce qu'on appelle le sépulcre. Cet endroit n'est pas fait pour vous !

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    — Je suis la seule à dire ce qui est bien ou non pour moi. Je suis fatiguée de vos exigences.

    La riposte de Désirée contraria Vladisalus.

    — Vous obéirez sous mon toit jeune fille ! Samuel a préparé votre repas princesse Valàne. Vous attendrez ici qu'il vienne vous chercher et sans pleurer.

    — Je vous souhaite un bon appétit petite princesse, rassura Daisy.

    — Vous ne devez guère dorloter cette enfant. C'est une princesse destinée à... Elle doit apprendre à garder la tête haute.

    — Liotta m'a demandé de prendre soin d'elle. Je lui ferais autant de bisous que je le veux et pour les dix années à venir.

    Sa détermination agaça Vladislaus. Désirée embrassa l'enfant sur le front, un baiser qui se voulait rassurant, pourtant, elle ferma les yeux à la rencontre des siens. 

     « Retrouvez-moi au sous-sol à minuit précise. Vous emprunterez l'escalier caché. Suivez-moi, je vais vous montrer où il se trouve » ordonna Vladislaus.

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      Dans la salle à manger, Lyron remit discrètement à Samuel un paquet cadeau vert étoilé entouré d'un ruban jaune. Il lui souhaita un Joyeux Noël.

    — Mon oncle n'aime pas cette fête cher ami, chuchota Lyron. Les vampires ne la célèbrent pas. Vlad a accepté cette fois-ci parce que Daisy le lui a demandé.

    — Merci monsieur Lyron. Qu'est-ce que c'est ?

    — De quoi vous nourrir pendant un temps. Comment gérer vous cela Samuel ?

    — C'est difficile monsieur Lyron. Mais je tiens bon. L'odeur du sang de mademoiselle Daisy est omniprésente. Elle m'obsède.

    — Alors évitez de regarder sa chair, en particulier son cou. Il va falloir apprendre à vous nourrir sans faire de mal. Lorsque vous boirez le sang de votre proie, arrêtez avant que son cœur s'arrête. Il faudra ensuite l'hypnotiser, quand vous pourrez acquérir ce don, pour faire oublier à votre proie tout acte vampirique. En attendant, contentez-vous des briques de sang que nous apportent Liotta. 

    — Votre amie, la sorcière ?

    — Oui. Ne les gaspiller pas, elles se font rares. Il y en a quelques-unes dans votre paquet.

    — Bien. Vous serez mon professeur monsieur Lyron. Je dois servir le repas à la princesse Valàne, excusez-moi. 

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     Samuel salua de la tête la princesse Valàne lorsqu'il traversa le hall d'entrée. Les paupières de l'enfant se plissèrent. Désirée n'était plus là. Hirador se rapprocha d'elle. Il entama un jeu, penchant rapidement la tête, un coup à droite, un coup à gauche. Sortit de son gosier un son apaisant. Il marcha à tous petits pas d'un côté puis de l'autre. Midi sonna. Debout sur ses jambes, Valàne marchait.

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    — J'avais dit seulement un repas festif ! S'exclama amèrement Vlad. Qui a osé mettre cet arbre poilu d'épines vertes dans ma demeure ?

    — Je suis allé le couper dans les bois pour Désirée, répondit Lyron. Noël est une tradition pour elle. J'ai également fait quelques emplettes à Windenburg. C'est très réjouissant de regarder les mortels les bras remplis de cadeaux avec le sourire aux lèvres. Noël est une jolie fête. Je dois l'admettre, je suis amoureux de Désirée, mon oncle. J'aimerais qu'elle se sente bien au sein de notre foyer.

    —Je vais lui dire toute la vérité, puisque vous ne le faites guère. Je crains qu'elle vous haïsse après cela.

    — Non, s'il vous plaît...

    — Il est trop tard et j'ai bien réfléchis. Désirée s'est piquée avec la rose noire. Le scellé magique est en place. 

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    En cuisine, Samuel déposa un bol sur l'abattant de la chaise haute en bois. Valàne s'émerveilla devant celui-ci, coloré et bien rempli. Le majordome huma la bonne odeur.

    — Je vous présente des coquillettes à la saveur pourpre. Je vous suggère de manger avec les doigts, monsieur Vladislaus n'est pas là, il ne vous grondera pas. Sachez aussi que votre ami Hirador ne souffre pas lorsque... J'y veille particulièrement à la demande de mademoiselle Daisy. Et si toutefois votre soif est moindre, je peux vous aider à terminer votre repas. Je vous souhaite un bon appétit princesse Valàne.

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    En fin d'après-midi... Windenburg.

    Les petits fours préparés par Jaméson régalèrent les invités. Le Champagne avait été dégusté. L'agent Dekarpel était arrivé à l'improviste dix minutes avant Siméon. Liotta le fit entrer par politesse. Il discutait avec Laora et Gabriel, assis dans le canapé. 

    — Je suis contente que tu sois passé paternel de mon cœur. Tu as reçu mon invitation ?

    — Bien sûr, mais je suis de passage Liotta. Je ne reste pas, tu as du monde. Je voulais faire un petit coucou à Ruben et surtout te souhaiter un Joyeux Noël, gratifia Siméon.

    — Merci, à toi aussi. Tu restes pour prendre une part de gâteau ?

    — Non je file. Je rejoins l'école dès ce soir pour préparer les prochaines épreuves, chuchota-t-il. 

    Jaméson débarrassa les assiettes et les verres sales pour faire place au gâteau. Siméon embrassa Ruben sur le front.

     

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    — Tu as étudié ? Demanda Siméon.

    — Je t'assure que oui, sourit Liotta.

    Puis il baissa le ton :

    — Je n'avais jamais remarqué, mais tu ne trouves pas qu'il y a une étrange odeur qui se dégage de Ruben ?

    — Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

    — Une odeur de loup...

    — Qu'est-ce que tu racontes ? Non, c'est un petit garçon sourd, mais comme les autres.

    — Pense-y ! Allez, je te laisse. Bonne fin de soirée Liotta.

    Siméon serra une poignée de main à chacun pour se présenter. Après une brève discussion, Liotta le raccompagna à la porte.

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    Elle revint s'asseoir à côté de Laora et de David Dekarpel. 

    — Vous ne m'avez pas dit la raison de votre visite David, relança Liotta.

    — Je suis désolé de vous déranger un jour comme aujourd'hui. Une petite fille du nom de Valàne a disparu. Et la directrice de votre école m'a chargé de la retrouver.

    — Il n'y a pas de petite fille ici, répondit Liotta, embarrassée.

    — Si Si. J'ai vu Valàne à l'étage il y a quelque temps, interrompit Laora. Elle était allongée dans un lit, malade. 

    — Je vais devoir fouiller votre maison Liotta.

    — Faites ce que vous avez à faire monsieur l'agent...

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    Les confettis criblèrent les vieux planchers. Un joyeux anniversaire collectif se fit entendre. Le loup grandit...

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    — Joyeux anniversaire Ruben. Je crois que je vais avoir des ennuis.

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    L'agent Dekarpel redescendit de l'étage. 

    « J'ai trouvé là-haut les robes d'une petite fille et des poupées. Il y avait aussi une robe d'époque rouge dissimulé derrière des gros ours en peluche. Liotta Conley, je vous arrête pour suspicion d'enlèvement ».

     

      

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  • Commentaires

    1
    Dragonia
    Mercredi 23 Novembre 2022 à 19:52

    Bonjour Crizie,

    Ce chapitre était très attendu… j’avais hâte de voir comment la petite Valàne réagirait en étant loin de Liotta… En tous cas on peut dire qu’elle est bien entourée par Hirador qui veille sur elle et la distrait en jouant avec elle,… Désirée aussi semble être heureuse de l’avoir à ses côtés et le Marordome Samuel, qui s’habitue peu à peu de sa nouvelle condition,… voit à ce que la petite soit au meilleure d’elle-même… !!!! Elle est tellement attachante… !!! Vlad par contre est plutôt stricte mais il veut probablement la protéger des deux membres du conseil des vampires arrivés dernièrement… !!

    Jaméson est si prévoyant… il veut vraiment aider sa logeuse ! Dekarpel me déçoit… je pensais qu’il avait une façon plus réfléchie et était plus profond dans ses déductions… mais il se laisse influencer au détour par des indices mises en évidence pour le tromper…. sans penser que quelqu’un veut détourner son attention vers un coupable qui ne l’est peut-être pas… De plus, Liotta laisse le détective fouiller la maison sans aucun soupçon… Il aurait trouvé des robes et des poupées,  bon d'accord,... elles étaient peut-être là parce qu'elles appartenaient à Liotta lorsqu'elle était enfant... et puis sur les images on voit un lit de couleur neutre que tous les bambins peuvent utiliser ainsi que les gros ours en peluche qui attendent que Ruben grandisse... !! Par contre je pensais qu’il ne se laisserait pas berner par cette robe rouge et se méfierait en trouvant une preuve aussi flagrante… chez celle qu’il accuse… ! Liotta ne serait pas si idiote mais Dekarpel pense qu’elle l’est…

    Le petit Ruben est tout mignon… Siméon a le flair pour détecter une odeur de loup chez le petit… Liotta ne se doute vraiment de rien… elle découvrira ce qu’il est avec le temps mais pour le moment,… si Dekarpel l’arrête  qui prendra soin de son fils… !?!

    J’aime bien cet arbre poilu…  hihi  smile Lyron veut vraiment plaire à Désirée !!!!

     

    Gros bisous, Dragonia :D

    2
    Jeudi 24 Novembre 2022 à 14:22

    Coucou Dragonia,

    Valàne est bien entourée et son gardien Hirador veille sur elle, tout discret qu'il est... On peut penser que c'est grâce à lui si elle marche. Pour Désirée c'est tout nouveau d'avoir une petite fille à la maison, mais on dirait que ça lui plait... Elle qui a pratiquement dormi pendant presque un, ça lui fait du changement... et elle ne se laisse pas intimider par Vald qui l'oblige à garder une certaine distance avec elle. Il a certainement de bonnes raisons, mais tu pourras te faire ta propre opinion là-dessus avec les chapitres à venir, ça va au-delà du haut conseil. Valàne est destinée à quelque chose en particulier car la rose noire est son héritage. Le souci, c'est que c'est Désirée qui s'est piqué avec celle-ci !

    Dekarpel fait son travail d'agent de police wink2 Si supercherie il y a, il s'en rendra compte ! Parfaitement, la chambre d'enfant est neutre... Si tu remontes dans les chapitres précédents, Vincent Lombardi avait demandé à Laora de recoudre le bouton rouge sur la robe et de broder le nom de Liotta Conley sous le jupon erf D'ailleurs, c'est Laora qui a délibérément mis la robe dans la chambre.

    Oui, il sent une odeur étrange, et Siméon le dit à Liotta. Quant à Jaméson, on dirait qu'il en sait beaucoup... On ne sait toujours pas qui il est vraiment.

    L'arbre poilu hi hi On dirait que Lyron est vraiment amoureux...

    Merci beaucoup d'être passée, bisous ♥ 



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